La confÈrence sur le travail des enfants síest tenue lundi et mardi ‡ La Haye. Alors quíaujourdíhui encore 215 millions díenfants sont obligÈs de travailler dans le monde, la confÈrence nía pas eu le succËs quíelle aurait mÈritÈ. Parmi les 450 participants, dont beaucoup díassociations et syndicats, trËs peu de pays occidentaux Ètaient reprÈsentÈs. En Europe, seuls líAllemagne et les Pays-Bas avaient envoyÈ des Èmissaires.
Ceux qui se sont donnÈs la peine de rÈflÈchir aux moyens de lutter contre le travail des enfants ont retenu comme solution la plus efficace la mise en place díallocations sociales pour les familles, couplÈes ‡ líobligation de scolariser les enfants. En AmÈrique latine, ce genre de mesures a dÈj‡ prouvÈ son efficacitÈ. Au Mexique, deux ans aprËs la mise en place du programme Oportunidades, la scolarisation dans le secondaire a grimpÈ de 85%. Au BrÈsil, gr‚ce au Program to eradicate child labor, le pourcentage díenfants entre 5 et 14 ans qui travaillent est passÈ de 13% ‡ 5% entre 1992 et aujourdíhui.
Mais ces mesures co?tent cher aux gouvernements. Et la communautÈ internationale a de plus en plus de mal ‡ mettre la main ‡ la poche. Entre 2008 et 2009 les dons en faveur du Programme international pour líabolition du travail des enfants ont chutÈ de 52,2 millions ‡ 42,3 millions díeurosÖ